Les enfants dans le divorce du ou des expatriés
Le droit de visite et d’hébergement est adapté en fonction de la distance qui sépare les parents.
Le plus souvent, quand les parents ont des résidences éloignées, les droits de visite et d’hébergement seront organisés pendant les vacances scolaires.
Si les parents vivent à quelques heures d’avion ou de train (maximum 3/4h), il peut être convenu d’un droit de visite s’exerçant un à deux week-end par mois. Le juge vérifie que l’intérêt de l’enfant est préservé et que les trajets ne seront pas trop fatiguants en considération notamment de l’âge des enfants.
Il est important de prévoir dès le début les conditions exactes de l’exercice du droit de visite et d’hébergement, sinon le droit de visite pourrait se transformer en cauchemard.
En effet, si rien n’est prévu et lorsque l’enfant ne peut pas voyager seul, c’est le parent qui reçoit l’enfant qui doit aller le chercher chez l’autre parent.
Par exemple, le parent qui vit au Japon sera contraint de venir jusque dans la ville de l’autre parent, par exemple à Paris, Lyon…) pour prendre l’enfant et le ramener avec lui au Japon.
C’est pourquoi il est important de prévoir que le parent avec qui réside l’enfant ira jusqu’à l’aéroport de départ, que l’enfant voyagera par exemple avec un service aérien de prise en charge et d’indiquer que l’autre parent viendra chercher l’enfant à l’aéroport d’arrivée.
Honoraires et devis
Le premier rendez-vous est facturé 120 euros TTC et dure environ 50 minutes. Il peut se faire par téléphone ou par Skype si vous résidez en province ou à l’étranger.
A l’issue du premier rendez-vous, Maître YAMADA vous donnera une évaluation des honoraires à prévoir pour la procédure. Cette évaluation tient compte de la difficulté du dossier et des demandes spécifiques que vous souhaiterez demander lors de la procédure.